Le Mandat du Ciel était un concept religieux et politique qui définissait la légitimité de l'autorité d'un dirigeant. On croyait que le mandat était accordé à un dirigeant qui bénéficiait du soutien du peuple et qu'il pouvait être perdu si le dirigeant perdait le soutien du peuple ou s'il était perçu comme agissant d'une manière contraire aux volonté des Cieux.
Le concept comportait également un impératif moral pour le dirigeant de gouverner de manière juste et vertueuse, ainsi que de veiller au bien-être de ses sujets. Le mandat n'était pas considéré comme un octroi de pouvoir statique ou irrévocable, mais plutôt comme un arrangement dynamique et conditionnel qui pouvait être affecté par les actions et les décisions d'un dirigeant.
Afin d’obtenir le mandat céleste, un dirigeant devait être vertueux, avoir une autorité morale et être reconnu comme l’héritier légitime du trône. Le mandat était également considéré comme étant transféré par succession héréditaire.
Le concept de Mandat du Ciel a été utilisé pour justifier la légitimité du règne de l'empereur dans la Chine ancienne, ainsi que pour expliquer la montée et la chute des dynasties. Si une dynastie semblait avoir perdu le mandat, on pensait qu'elle n'était plus apte à gouverner et qu'il était temps qu'une nouvelle dynastie prenne le relais.
En conclusion, le Mandat du Ciel était un concept important qui a façonné la pensée politique et la gouvernance chinoise pendant des siècles. Il fournissait une base divine pour la légitimité de l'autorité d'un dirigeant et soulignait l'importance d'une gouvernance vertueuse et juste.