L’image populaire d’une sorcière médiévale – une vieille femme verruqueuse au nez crochu chevauchant un balai – est en grande partie un produit du folklore et de la littérature ultérieurs. À l’époque des chasses aux sorcières (du XIVe au XVIIe siècle), il n’existait pas de représentation standardisée de l’apparence d’une sorcière. En fait, n’importe qui – quelle que soit son apparence physique – pourrait être accusé de sorcellerie. Les exclus sociaux, les femmes indépendantes, les sages-femmes, les guérisseurs, les personnes physiquement défigurées, les ennemis :n'importe qui peut être victime de persécution fondée sur la croyance en des pouvoirs surnaturels et en des pactes maléfiques.