- Croyances religieuses :Les enseignements de l'Église d'Angleterre et d'autres confessions protestantes de l'époque mettaient l'accent sur l'existence et le pouvoir des forces du mal, y compris la sorcellerie. Ce cadre religieux a rendu les gens plus réceptifs à l’idée de sorcières et de sorcellerie.
- Tension sociale :L'ère Stuart a été marquée par des tensions religieuses et politiques entre différentes factions, et les accusations de sorcellerie étaient parfois utilisées comme un moyen de régler des comptes personnels ou de cibler des individus perçus comme des étrangers ou des menaces.
- Superstitions et folklore :La culture et le folklore anglais ont une longue histoire de croyances et de pratiques surnaturelles, notamment les sorcières et la sorcellerie. Ces superstitions et croyances populaires ont en outre contribué à la croyance largement répandue en la sorcellerie.
- Chasses et procès aux sorcières :La période Stuart a vu une augmentation des chasses aux sorcières et des procès, ce qui a encore renforcé la croyance en la sorcellerie. Les procès de sorcières notoires de l’époque, tels que les procès de Pendle en 1612, créèrent un environnement de peur et renforcèrent la perception des sorcières comme une menace réelle et dangereuse.
- Confessions :De nombreuses sorcières accusées ont avoué pratiquer la sorcellerie, soit sous la pression, sous la torture, ou par croyance sincère en leurs propres capacités surnaturelles. Ces aveux ont ajouté de la crédibilité à l'idée des sorcières et de la sorcellerie et ont contribué à la perception publique de leur existence.
- Limites scientifiques :La compréhension scientifique et le scepticisme n’étaient pas aussi répandus pendant la période Stuart qu’ils le seraient plus tard. Les gens avaient tendance à s'appuyer sur des explications surnaturelles pour des événements ou des phénomènes qu'ils ne pouvaient pas comprendre, et la sorcellerie était souvent invoquée pour expliquer des circonstances ou des malheurs inexpliqués.
Il est important de noter que même si la croyance en la sorcellerie était répandue à l'époque Stuart, certains individus ont également remis en question et contesté ces croyances, ouvrant la voie à une approche plus sceptique à l'égard de la sorcellerie et des affirmations surnaturelles.