Les Yoruba ont été amenés à Cuba comme esclaves aux XVIe et XVIIe siècles. Pour préserver leur héritage culturel, ils ont combiné leurs pratiques religieuses traditionnelles avec le catholicisme imposé par leurs colonisateurs espagnols. Cela a abouti à l’émergence de la Santería.
La Santería est connue pour son utilisation de la musique et de la danse dans les rituels religieux, ainsi que pour ses cérémonies élaborées et colorées. Il intègre également le culte de diverses divinités, connues sous le nom d'orishas, censées servir d'intermédiaire entre les humains et l'Être suprême.
La Santería croit fermement au pouvoir des remèdes à base de plantes, des rituels et des cérémonies pour apporter la bonne fortune, se protéger du mal et guérir les maladies. Il continue d'être pratiqué par une partie importante de la population cubaine, ainsi que par des personnes d'origine cubaine dans d'autres pays du monde.