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Alors que la Pleine Lune se lève, en conjonction avec Neptune, une méditation sur l'abandon, le contrôle et le bonheur…
* Neptune est fréquemment associée aux rêves, aux images, aux mythes, aux métaphores et à l'imagination. En même temps, Neptune est la planète de l'abandon, de la dévotion et de la transcendance. Bien sûr, Neptune est aussi la planète de l'ivresse, des délires, des fantasmes et du poison. Alors pourquoi la dichotomie majeure ?
* Parce que dans ce monde, nous sommes confrontés chaque jour à une dynamique de "choisissez votre poison". Parce que sous-jacente à notre existence d'instant en instant se trouve la peur du présent, de ce qui est à l'intérieur, de qui nous sommes et de notre source divine. Parce que nous avons toutes les raisons d'être saisis par des distractions, tendues comme des mains planétaires dans un tapis roulant au-dessus de nos têtes, pour éviter l'amour infini du présent.
* Et donc le choix est réel. Le choix entre l'amour et la dévotion, et l'ivresse, les fantasmes et les délires, est une question omniprésente. C'est une question qui se tient au premier plan de notre liberté, qu'il faut situer « à l'intérieur ».
* Fait intéressant, le choix de l'amour et de la dévotion, ce choix, fait encore et encore, conduit d'abord à la sobriété, mais finit par revenir à l'ivresse. C'est simplement que l'ivresse de la vie spirituelle est celle de l'amour, qui est réel. L'amour est la nature du monde réel. Du vrai moi. Du moi réel du moi. C'est plus qu'enivrant. C'est enivrant ET réel. Parce que c'est de l'amour.
* La vraie sobriété vient quand nous reconnaissons le pouvoir des fantasmes. Lorsque nous reconnaissons la réalité de l'imagination. De pensée. Des dieux. Lorsque nous reconnaissons que nous sommes si régulièrement impuissants face à leurs puissants courants, nous comprenons alors qui nous sommes et où nous sommes. On passe de l'hybris à l'humilité. Et c'est à partir de cette humilité que nous commençons à saisir le moindre aperçu de la portée, de la profondeur et de la taille réelles de l'absolu. Nous en venons à entrevoir que nous ne sommes jamais nés et que nous ne mourrons jamais. Et nous en venons à nous interroger, juste nous interroger, sur la possibilité de crier « Alléluia ! »
* Donc, cet abandon à la divinité, ce sentiment de ne pas avoir le contrôle, nous ramène finalement à l'amour. À l'utilisation appropriée de notre libre arbitre. Cela nous ramène à la louange, à l'émerveillement, à l'adoration, à l'intimité, au service et à l'amour, doux, amour. L'amour de Dieu qui sature tout, appelle tout, retient tout, donne à tout son autonomie, sa dignité, ses différences et son unité à la fois.
* Il n'y a aucun moyen de devenir sobre sans la distinction vivante entre le réel et l'irréel. Et pourtant, la sobriété n'est pas le but. La sobriété est le moyen par lequel le réel peut alors commencer à apparaître et nous emmener dans le fantasme le plus réel de tous, qui est celui de l'amour personnel et sans fin.
* Ainsi, alors que la Pleine Lune et Neptune se rejoignent, j'écris ce bref Psaume. Eloge de la magie et du mysticisme de la vraie sobriété. Je ne serais pas ici si je n'étais pas devenu abstinent sur le plan matériel. Ironiquement, c'est un professeur de plantes altérant l'esprit de l'Amazonie qui m'a amené là-bas. Mais ce n'est qu'en suivant les pratiques dévotionnelles apprises de ces expériences de guérison, en les cultivant au fil du temps, que l'on est passé de la simple sobriété à une expérience intérieure d'amour et de dévotion, un monde réel d'amour. Je soupçonne que nous sommes tous, en fin de compte, à la recherche de ce monde à tout moment. Nous voulons la vraie chose parce que nous savons qu'elle est incroyable.
Prière :Aide-nous à voir ta réalité, aide-nous à voir l'amour et aide-nous à trouver la sobriété sacrée.